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Camille Claudel 1915, dernier film de Bruno Dumont, cinéaste français multi-récompensé lors du Festival de Cannes, conte l’histoire de la célèbre sculptrice lors de son internement dans le sud de la France. Sorti en mars 2013, ce film a obtenu l’aide du dispositif « AGIR+ : soutien aux tournages éco-responsables» de la région PACA dans la mesure où il intégrait une volonté de mettre en œuvre différentes actions pour réduire son impact sur l’environnement.
Une première étape essentielle : la sensibilisation
La production de Camille Claudel 1915 a d’abord opté pour une stratégie de sensibilisation des équipes. En effet, cette étape est cruciale pour que l’ensemble des membres puissent comprendre les enjeux liés à l’impact des tournages sur l’environnement.
Cette sensibilisation passe par des actions très simples et concrètes telles que l’affichage par l’équipe de régie de rappels sur les enjeux du développement durable ou encore un court entretien individuel pour faire comprendre que chaque membre est bien concerné et ce quel que soit son poste. L’ensemble des 139 personnes présentes sur ce tournage ont donc été sensibilisées aux questions d’éco-responsabilité et à la diminution de leur impact environnemental.
Les transports : le point crucial
Un autre enjeu stratégique est évidemment lié aux transports. Aspect éminemment consommateur en CO2, les transports se doivent d’être réduits au maximum lors d’un tournage. La production de Camille Claudel 1915 a ainsi fait en sorte que la totalité de l’équipe ne se déplace qu’en TGV, qu’aucun véhicule personnel ne soit autorisé, que seuls des véhicules légers soient loués pour le transport sur place ou encore que les lieux d’hébergement soient à proximité du décor principal de tournage. Le gain de kilométrage grâce à ces mesures est considérable puisqu’il atteint les 6600 km !
L’importance d’une régie éco-responsable
Sur ce tournage, la mise en place d’un comportement éco-responsable a eu lieu via des actions et des réflexes quotidiens à savoir l’achat de produits issus de l’agriculture biologique ou du commerce équitable, l’extinction des lumières dans les pièces vides, le tri sélectif des déchets, l’interdiction des couverts jetables et l’achat de mug en plastique dur personnalisé et nominatif pour la durée du tournage.
Une diminution nécessaire de la consommation énergétique
La production a veillé à diminuer au strict nécessaire les besoins énergétiques du tournage, ce qui lui a permit de ne jamais utiliser de groupe électrogène, très émetteur en CO2. Le tournage a eu lieu en super 35, ce qui permet de moins éclairer les décors. Ce film a également la particularité de compter de nombreuses scènes en extérieur, ainsi 10 des 24 jours de tournage ont eu lieu dehors sans lumière additionnelle.
Enfin le choix des décors a été préalable à l’écriture du scénario pour réduire les constructions et le mobilier d’époque. Par ailleurs, les costumes ont été loués et rendus en fin de tournage.
Camille Claudel 1915 est un film à la démarche éco-responsable, qui à travers l’ensemble de ses actions a réussi à réduire son empreinte écologique. Néanmoins comme l’indique son directeur de production, même s’il n’y a pas eu « d’obstacles concrets ou d’opposants aux principes, c’est un état d’esprit général qu’il est compliqué de faire bouger sur des films où l’économie est fragile ».
La production audiovisuelle Camille Claudel 1915 a émis environ 110,1 Teq CO2.
Source : www.ecoprod.com
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