Exposition Météo des forêts
Entre constat des impacts de la crise climatique en cours et possibilité de résilience, l’exposition Météo des forêts propose des…
Crédit image : Esther Vonplon, série Cudesch da Visitas, 2006-2007
La BPM –
L’exposition ZONES présentée à FRABRIKculture à Heigenheim prend pour point de départ le film Stalkerd’Andrei Tarkovski. À l’instar de la Zone du film de Tarkovski ou de la zone de l’explosion nucléaire de Tchernobyl en 1986 –
Michel Mazzoni développe une photographie «plasticienne» qui remonte aux sources de l’acte photographique, mettant en évidence, tantôt un sujet, tantôt la matérialité de ce sujet dans l’image photographique. Il montre un attachement pour l’archive, les technologies déficientes, les «silences». Explorant la collision, les paysages hostiles et la Zone, Michel Mazzoni crée avec Waveform un nouvel agencement d’images afin de donner l’impression d’être « pendant » et « après » la chute d’une météorite. Comme dans Stalker, le dépouillement, la mélancolie, les angoisses existentielles et les préoccupations métaphysiques constituent les éléments récurrents. Créant une immersion dans des lieux inconnus, il en ressort quelque chose de l’ordre du conscient (ce que l’on peut voir) et de l’inconscient (ce qui se cache et que l’on peut ressentir). Le cinéma de Tarkovski avec les textes de J.G. Ballard font depuis toujours, parti de ses principales références.
Egalement inspirée par le film Stalker, Ester Vonplon a crée un agencement inédit réunissant de nouvelles images quasi abstraites mais aussi des images extraites de la série Cudesch da Visitas (2006-
Combinant des photos originales prises par Georg Zinsler lors de visites guidées de Tchernobyl avec des images de films et de jeux vidéo, The Sentinel Script est un mystérieux conte de science-
La série Exposure de Kazuma Obara représente 30 années de la vie de Mariia née à Kiev à 100 km au sud de Tchernobyl, cinq mois après la pire catastrophe nucléaire jamais connue, survenue en 1986 sur le site nucléaire de Tchernobyl. Son handicap, causé par une thyroïdite chronique, n’est pas visible aux yeux des autres. Toutes les photos ont été prises sur de vieux films négatifs couleur ukrainiens trouvés dans la ville abandonnée de Pripyat, située à 2 km du site. Les images ont été surexposées entre une et cinq minutes. C’est un processus expérimental qui lors du développement des photos a provoqué des halos et a effacé de nombreux détails sur les images. Le titre Exposure a trois significations : exposer un film photographique à la lumière et révéler un fait inconnu au public, mais aussi le fait d’être exposée aux radiations causées par l’accident nucléaire de Tchernobyl. Tout comme la vie de Mariia est restée dans l’obscurité, le film utilisé par Kazuma Obara pour ce projet a été conservé dans l’obscurité avec des matériaux radioactifs à Pripyat, pendant trente ans.
Artistes : Michel Mazzoni, Ester Vonplon, Georg Zinsler, Kazuma Obara.
Commissariat : Anne Immelé
Exposition collective Zones
2 juin – 2 septembre 2018
FABRIKculture, Hégenheim
Plus d’informations sur : https://www.fabrikculture.net
Entre constat des impacts de la crise climatique en cours et possibilité de résilience, l’exposition Météo des forêts propose des…
Une exposition qui explore les liens entre Deep Listening et écologie, dans le nouvel espace de la Fondation Pernod Ricard,…
Exposition sur le lien environnemental entre la rivière et le castor à l'Artothèque, Espaces d'art contemporain, Caen