Exposition Météo des forêts
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Crédit image : Julie Navarro, Dissoudre le paysage, 2018, détail, ceps de vignes, structure métallique, Domaine de Suriane, Saint-Chamas.
Engagé dans une démarche de diffusion de l’art contemporain sur le territoire, le Domaine de Suriane a accueilli l’artiste plasticienne Julie Navarro pour une résidence d’un mois. Hébergée sur le domaine, son projet était de créer des oeuvres d’art inspirées de cette expérience de notre territoire.
Le 16 juin 2018, Julie Navarro inaugure la première étape de restitution de sa résidence croisée La Petite Escalère & voyons voir, baptisée Dissoudre le paysage, au Domaine de Suriane à Saint-Chamas (Bouches-du-Rhône). La deuxième étape intitulée Par l’oreille d’une goutte de pluie, écoute encore aura lieu à La Petite Escalère le vendredi 21 septembre, à partir de 18h.
Sélectionnée sur appel à candidatures et jury (Marie-Laure Bernadac, conservatrice au Patrimoine et commissaire d’exposition, Dominique Haim, présidente honoraire de l’association des Amis de La Petite Escalère et son équipe, Céline Ghisleri, présidente et directrice artistique de l’association voyons voir | art contemporain et son équipe), cette artiste plasticienne a séjourné un premier mois de résidence dans les Landes au sein du jardin de sculptures de La Petite Escalère en mars et un second mois dans le Domaine viticole de Suriane, au bord de l’étang de Berre en avril.
Née à Paris, Julie Navarro travaille entre Paris et la Creuse, elle nourrit son travail des mondes et paysages traversés. Des images et des formes surgissent au gré des investigations, frottements, glissements et associations d’idées. Procédant par déplacements, elle détourne les sujets et objets du réel en narrations poétiques.
« La résidence croisée entre La Petite Escalère et le Domaine de Suriane prolonge mon travail récent sur la perception polysensorielle du paysage et les notions d’altérité et mémoire qui l’unissent à l’homme. Les deux sites semblent s’opposer, sur bien des aspects. Seuls, la voûte céleste, qui les recouvre, ou la puissance tellurique qui les porte, offrent un langage commun d’où l’eau, produit ici, à ciel ouvert, des frottements visibles, parfois menaçants, et là, des étincelles énigmatiques. (…). Dans cet environnement, où la lecture du paysage se fait selon la mémoire du corps, l’eau s’érige comme matrice de l’expérience existentielle et écriture symbolique, intuitive et mobile.
« Voyelles et consommes sont fait d’eau et de terre » disait le poète irlandais Seamus Heany. » Julie Navarro
8 propositions. 8, comme le noeud infini qui lie les territoires, comme le soleil qui se reflète dans l’eau.
Télécharger le dossier de presse : www.vinsmediterraneens.org
Exposition « Dissoudre le paysage »
16 juin – 29 juillet 2018
Domaine de Suriane, Saint-Chamas (Bouches-du-Rhône)
Plus d’information sur : www.vinsmediterraneens.org
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