Appel à projets France 2030 « Alternatives vertes 2 »
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Si l’homme agence l’espace pour le rendre « habitable » et propice du moins à son épanouissement, au moins à sa survie, ce phénomène ne va pas sans une certaine tension entre l’homme qui cherche à maintenir son habitat et la nature qui pousse à sa disparition progressive. « C’est ce petit no man’s land entre un état de fonctionnalité et un état de destruction » que Stéphane Thidet cherche à explorer au travers de sculptures, d’installations, de photographies ou de vidéos présentées du 5 octobre au 12 décembre 2012 à CAIRN, centre d’art.
Présentées pour la première fois à Digne, les œuvres de Stéphane Thidet trouvent un écho tout particulier avec le territoire dignois. Les pierres de calcaire blanc soigneusement rangées sur les étagères d’une bibliothèque ne sont bien sûr pas sans nous rappeler les maisons en ruine ou les murs en pierre sèche qui jalonnent les paysages de la Haute-Provence. Tentative de sauvegarde du patrimoine ? Archivage de la mémoire d’un lieu ? Titrée « Sans titre (je vois qu’il y avait une maison et il me semble y avoir vécu) », cette œuvre cache pourtant derrière sa solidité apparente le délitement progressive de notre mémoire. Si l’univers de Stéphane Thidet est « habité » d’objets usuels au premier abord, l’artiste se plaît à introduire une certaine inquiétude au milieu de cette familiarité confortable des éléments : le sauvage envahit notre environnement domestique dans « Half moon », une planche est limée jusqu’à son point de rupture (« La Planche »), l’assemblage de mines de critérium et de gommes (« Premier dessin ») semble voué par son équilibre fragile à la disparition. Puisant dans l’inconscient collectif, les œuvres de Stéphane Thidet, à la fois ludiques et sombres, rendent possible un nouvel « état des choses » et ouvrent les perceptions à un monde où se frôlent réalité et fiction.
La visite se prolonge au Musée Gassendi…
dans les vitrines du cabinet des sciences naturelles. Au milieu des collections de papillons, Stéphane Thidet a glissé « L’Innocent (Ulysses Ulysses) », un spécimen de papillon exotique soigneusement « effeuillé » avec la fantaisie à la fois innocente et sadique des enfants.
Vernissage le jeudi 4 octobre à 18h.
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