Appel à projets France 2030 « Alternatives vertes 2 »
Doté de 25 millions d’euros, ce dispositif vise à accélérer la transition écologique des entreprises culturelles, afin d’en faire un…
Crédit image : Sans titre, accumulation de feuilles triées par couleur
Artiste et photographe britannique né en 1956, il habite le village de Penpont dans le Dumfriesshire (Écosse) où il a installé son atelier dans un ancien grenier en pierre. Sur la base d’une poétique issue du Land Art, Andy Goldsworthy adopte une démarche créative inverse au rapport traditionnel de l’art à la nature : au lieu d’introduire de l’artificiel dans le naturel, il introduit du naturel dans un art intégré à la nature.
Ici, dans le cadre d’une série d’installations réalisée autour d’un trou, les feuilles d’arbre ramassées sur le site sont classées par couleur en spirale. Un travail similaire a été réalisé avec des pierres. Cette organisation éphémère de l’espace suscite une impression de feu, que renforcent les mouvements des feuilles dans l’air sur le site.
Artiste et photographe britannique né en 1956, il habite le village de Penpont dans le Dumfriesshire (Écosse) où il a installé son atelier dans un ancien grenier en pierre. Il a étudié au Bradford College of Art (1974-75) et au Preston Polytechnic (1975-78). Sur la base d’une poétique issue du Land Art, Andy Goldsworthy adopte une démarche créative inverse au rapport traditionnel de l’art à la nature : au lieu d’introduire de l’artificiel dans le naturel, il introduit du naturel dans un art intégré à la nature. En somme, il rend l’art à la nature. Cette opération digne d’un chaman suit la méthode suivante : Andy Goldsworthy crée in situ. Il installe ses œuvres dans des environnements naturels, et ses sculptures sont constituées de matériaux naturels, trouvés sur place. Puis il les travaille avec ses mains ou de la salive, et ce n’est qu’en de très rares occasions qu’il utilise des outils ou des machines. Ensuite elles sont laissées à leur devenir naturel, processus qui inéluctablement détruira ces œuvres éphémères.
Andy Goldsworthy ne cherche pas à marquer le paysage mais à travailler instinctivement avec lui, en harmonie avec la nature. Dans ce processus transparaît la volonté de concevoir l’art en harmonie avec la nature, non plus seulement dans ses formes, ses matières ou son implantation, mais tout bonnement en laissant la nature donner vie aux œuvres et les faire disparaître. Le temps, et la mortalité, sont des caractéristiques de la vie et de la nature que l’art seul ne peut acquérir. En donnant ainsi ses œuvres au temps, Andy Goldsworthy met en évidence une émotivité spécifique avec une tonalité légère et libre.
Son oeuvre est extrêmement diffusée, elle est notamment entrée dans les collections du San Francisco Museum of Modern Art. Un documentaire intitulé Rivers and Tides lui a été consacré par le réalisateur allemand Thomas Riedelsheimer en 2001, avec une musique composée pour l’occasion par le compositeur-guitariste Fred Frith. Ce documentaire a été diffusé en France par la chaine France5.
Pour voir son catalogue :
www.goldsworthy.cc.gla.ac.uk/
Doté de 25 millions d’euros, ce dispositif vise à accélérer la transition écologique des entreprises culturelles, afin d’en faire un…
Une occasion unique pour les esprits critiques de s'engager dans des projets transformateurs, répondant aux défis urgents posés par le…
Cet appel s’adresse à l’ensemble des artistes, chercheur·euse·s, professionnel·le·s, individuels ou collectifs évoluant dans tous les champs de la création…