Exposition Météo des forêts
Entre constat des impacts de la crise climatique en cours et possibilité de résilience, l’exposition Météo des forêts propose des…
Crédit image : Stéphane Thidet, Le Refuge (vue intérieure), 2007
Un ensemble d’oeuvres issues de la production d’artistes venus d’horizons géographiques divers compose cette exposition qui est moins une exposition « thématique » qu’un rassemblement de questions posées par les oeuvres des artistes réunis ici. L’exposition questionne cette relation à ce qui nous environne. Dans la sphère de la création contemporaine, la représentation du paysage, de l’habitat et de l’habité parcourt l’histoire de la peinture et de manière plus générale toute la production des images fixes et mobiles. L’observation esthétique et critique des environnements jalonne ce rapport aux mondes qu’entretiennent les artistes et cela, sans distinction d’époque et de moyens techniques employés (dessin, peinture, photographie, vidéo, sculpture, objet). Ce lien aux natures issues d’elles-mêmes ou de celles de l’homo faber est une constituante qui ne s’est jamais interrompue au cours de l’histoire des représentations de nos environnements.
Un tableau au destin d’incertitude
Paysages et habitats, tensions et plénitudes, chaos et fragilité composent un tableau au destin d’incertitude pour l’ensemble de nos biotopes. Notre rapport aux mondes et à ses natures se (re)trouve confronté à des réalités dont la violence et la fulgurance sont à l’image de ce que nous lui infligeons sans relâche. Notre étonnement immature est proportionnel à la mesure de la réaction des éléments « naturels » ou de l’ensemble des systèmes mécaniques et de productions que nous avons inventé. Nos propres créations font naître des regards d’inquiétude sur des systèmes qui par nature sont instables.
Marie Aerts
Les oeuvres ici ne sont pas à lire de manière close par les liens qui semblent les unir mais témoignent bien davantage de préoccupations que les artistes font surgir depuis leurs pratiques. Ainsi, une « vue imprenable » devient ici un tableau vidéographique constitué depuis une collection d’images extraites de magazines gratuits et spécialisés pour le marché de l’immobilier. Doriss Ung sélectionne des images qui vantent la rareté et le privilège d’une « vue imprenable » ; alors même que la médiocrité et la petitesse originelles des images ne laissent entrevoir aucun des aspects décrits. L’oeuvre de Stéphane Thidet souligne de manière métaphorique le caractère inquiétant de ce qui est censé être un refuge. Ici l’abri protecteur n’existe plus. L’élément naturel d’une pluie violente envahit l’espace clos y interdisant ainsi l’accès. Le Refuge est ici l’extérieur.
Source: Communiqué de presse
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Exposition sur le lien environnemental entre la rivière et le castor à l'Artothèque, Espaces d'art contemporain, Caen