Barbara Mydlak
Inspirée par la nature et les traditions régionales, Barbara Mydlak s’intéresse aux moments de la naissance, de la mort et…
Le travail de Lara Almarcegui s’élabore en dehors du champ spécifique de l’art. Elle ne fabrique pas d’objet et agit généralement en dehors de l’espace muséal. Terrains vagues, jardins d’ouvriers, bâtiments en démolition ou chantiers laissés en friche, représentent autant de territoires particuliers dont Lara Almarcegui s’empare, le temps d’une action. Orientée vers les espaces urbains, sa pratique interroge notre rapport à l’architecture et à la ville. Lara Almarcegui intervient depuis 1995, un peu partout en Europe. En France, elle a été invité au FRAC Bourgogne, au FRAC Lorraine, au CRAC Alsace, au Grand Café de Saint-Nazaire. Elle est lauréate du Prix Altadis 2005-2006.
Les interventions de Lara Almarcegui proposent une lecture critique des modes de développement urbain et manifestent une posture opposée au modèle de ville qui fait passer la productivité et la circulation avant l’habitabilité et la convivialité. Les bâtiments en voie de reconversion, les délaissés urbains et les dents creuses constituent l’ensemble des sites que l’artiste rénove, investit, photographie ou cartographie, invitant ainsi les collectivités à réfléchir sur les transformations de leur environnement.
Exemples d’oeuvres :
L’histoire débute par une performance en 1995 à Saint-Sébastien (Espagne). L’artiste décide de restaurer un vaste bâtiment servant autrefois de marché. Pendant un mois, elle s’installe sur un échafaudage et travaille à sa façade. Déjà se profile ce qui deviendra un des axes majeurs de son travail : désigner, par une intervention ponctuelle et physiquement engagée, une réalité urbaine existante susceptible de disparaître. En 1998, son intérêt se déplace vers les terrains vagues et les chantiers laissés à l’abandon de la ville d’Amsterdam. L’artiste procède alors à un repérage minutieux de ces sites et les photographie. À partir de ces documents, qu’elle prend soin de décrire méticuleusement, elle réalise un guide de type touristique. Intitulé Wastelands Map Amsterdam, guide to the empty sites of Amsterdam, ce guide s’attache à détourner le principe même sur lequel repose l’industrie touristique : ne montrer que la face lisse et aseptisée d’un endroit. Elle a renouvelé ce travail, notamment à Bilboa, et publie The guide to the Wastelands of the Bilbao, un guide des terrains vacants le long de l’estuaire du fleuve Bilbao qui propose un voyage à travers l’industrialisation de la ville, la crise et la rationalisation de l’espace. L’intérêt porté à la ruine, au chaos et à la désorganisation est au coeur de sa pratique qui s’inscrit dans la filiation du Land Art et rejoint les thèses développées par Robert Smithson sur l’entropie. Enfin, depuis 1999, Lara Almarcegui cultive son propre terrain : un jardin d’ouvrier en banlieue de Rotterdam. Elle s’y consacre pleinement, considérant ce lopin de terre comme son atelier. Cet engagement d’un type particulier permet de saisir toute la portée sociale de son travail.
À propos de Lara Almarcegui :
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