Art écosphérique : de l’anthropocène au symbiocène
L'expérientiel 3 - Par Louise Boisclair
De récentes publications anglo-saxonnes témoignent de l’intérêt nourri des universitaires et des critiques pour le rôle que l’art pourrait jouer dans la cause environnementale. Ces ouvrages suivent des méthodes et des schémas qui traduisent la difficulté inhérente à ces pratiques artistiques à composer un mouvement synthétique, à faire école et à imposer une image enfin cohérente de l’art écologique.
Les appellations restent en effet constamment discutées depuis la première exposition vraiment pertinente sur le sujet qui remonte déjà à 1992 au Queens Museum, Fragile Ecologies, conçue par Barbara Matilsky. Depuis, sont apparus des termes comme Ecovention (néologisme fusionnant écologie et intervention) et Eco-Art, abréviation d’Ecological Art qui, en tronquant son attachement à l’écologie, tente peut-être de gagner un peu plus en richesse de sens. La compréhension du terme écologie, les enjeux et les domaines recouverts par cette notion, entretient une confusion préjudiciable et surtout une impression de contrainte. Considérée comme une science depuis le xixe siècle, l’écologie (dont le premier emploi est trouvé chez le naturaliste allemand Ernst Haeckel en 1866) s’est transformée en synonyme d’action de protection de l’environnement mais aussi de partis politiques en Europe….
Bénédicte Ramade, « L’art écologique aux prises avec ses stéréotypes », Perspective [En ligne], 1 | 2015, mis en ligne le 31 janvier 2017, consulté le 01 octobre 2020.
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L'expérientiel 3 - Par Louise Boisclair
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