L’art face aux urgences écologiques
Cette 35ème publication de la revue d'art contemporain Marges, s'intéresse aux questions d'écologie
Huit ans après la parution de son dernier livre, Nicolas Bourriaud brise son silence avec L’Exforme, une méditation étonnante sur notre condition à l’âge de la multiplication des déchets – déchets du capitalisme, de la consommation, de l’industrialisation, des rêves nucléaires. Comment apprendre à vivre dans un monde de déchets ? Pour Nicolas Bourriaud, la réponse est claire : un tel apprentissage ne peut se penser sans le secours des œuvres de l’art d’aujourd’hui – œuvres qui ont fait du déchet leur préoccupation, leur constitution ou leur forme même. Ce dont nous avons besoin, c’est d’inventer des formes de vie qui soient des « exformes », qui acceptent de se confronter au fait qu’elles sont elles-mêmes en train de se transformer en déchets. Inspiré par les écrits de Karl Marx, Walter Benjamin et Louis Althusser, Nicolas Bourriaud propose une ronde à l’intérieur d’une nouvelle « fantasmagorie du capital » : la ronde de ce qui est rejeté, et qui, d’être rejeté, ne cesse de faire retour et de réclamer sa place. À la fois panorama remarquable de l’art contemporain, méditation puissante sur la condition politique d’aujourd’hui et essai de définir les coordonnées existentielles du présent, L’Exforme est un livre majeur.
Nicolas Bourriaud est une des grandes figures de l’art contemporain mondial. Il dirige La Panacée, à Montpellier. Parmi ses derniers livres parus : Formes de vie(Denoël, 1999), Postproduction (Les Presses du Réel, 2002), ou Radicant (Denoël, 2009).
Cette 35ème publication de la revue d'art contemporain Marges, s'intéresse aux questions d'écologie
Par Lauranne Germond et Loïc Fel avec Joan Pronnier aux éditions Palette…
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