Arts contemporains et anthropocène
Sous la direction de Danièle Méaux & Jonathan Tichit
Croît de la pollution, raréfaction des ressources, dérèglements météorologiques, réchauffement climatique – Le désordre écologique est en route, lourd de menaces pour la survie des espèces, dont la nôtre. Bien des créateurs, conscients de l’urgence d’une réplique « verte », s’engagent et instituent de nouvelles normes d’expression, d’essence écologique. Pour changer les mentalités, pour réparer, pour refonder l’alliance avec la Terre, jusqu’à nouvel ordre notre unique zone d’habitat possible. Car l’anthropocène est là, cette ère de la vie de notre planète où les effets de l’activité humaine affectent celle-ci, en surface et dans l’atmosphère, plus que l’action tellurique. Ce qu’il faut, c’est agir, s’investir, susciter une symbolique du combat et de l’éthique. Adaptées aux exigences du développement durable, les oeuvres plasticiennes éprises d’écologie adoptent des formes inusitées : travail dans et avec la nature, développement de laboratoires, pratique du recyclage et des interventions éphémères, création collaborative et poétique de la responsabilité… L’annonce d’un âge nouveau de l’art.
L’ouvrage se déploie en trois partie, précédées d’une introduction et suivies d’une brève conclusion et suit une progression logique et chronologique. Il présente des travaux d’artistes qui dénoncent les effets de l’activité humaine sur l’environnement et qui mettent en pratique les principes du développement durable en réalisant des oeuvres éphémères, en utilisant des matériaux recyclés ou encore en favorisant la création collaborative. Sont ici mises en lumière les démarches qui renouvellent les formes plastiques ou leur approche de l’art.
Septembre 2019 – Éditions Le Bord de l’eau. Lormont • 277 p – 19cm x 26cm • 27 €
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Sous la direction de Danièle Méaux & Jonathan Tichit
Lauranne Germond, co-fondatrice et directrice de COAL, dans La revue des politiques culturelles
La résistance contemplative dans l'art contemporain