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Une Colline (A Hill), un projet participatif de Veit Stratmann

Une Colline (A Hill), un projet participatif de Veit Stratmann

Pendant l’été 2011, Veit Stratmann a été contacté par l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs pour répondre à une demande d’étude, initiée par un groupe de travail qui, au sein de l’agence, réfléchit au moyen de maintenir la mémoire des sites de stockage des déchets nucléaires et l’information sur leur contenu. « Une Colline » constitue, à la fois, une véritable étude, existant seulement comme proposition, mais étant potentiellement réalisable ; et un vrai dispositif plastique.

UNE COLLINE 

 

Pendant l’été 2011, Veit Stratmann a été contacté par l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs pour répondre à une demande d’étude, initiée par un groupe de travail qui, au sein de l’agence, réfléchit au moyen de maintenir la mémoire des sites de stockage des déchets nucléaires et l’information sur leur contenu. La demande d’étude était intitulée « L’Art au Service des Générations Futures ».

Veit Stratmann a accepté cette proposition sous trois conditions :

1. Que l’étude parte du postulat que la pensée soutenant l’industrie nucléaire n’est pas cohérente.

2. Qu’on considère qu’une œuvre d’art ne peut, en aucun cas, constituer la solution d’un problème extra-artistique et qu’elle ne peut pas être utilisée comme tel sans être dénaturée et perdre sa validité artistique et éthique.

3. Qu’on assume que son action artistique peut « servir à », mais n’est pas « au service de ».

Étant donné que l’ ANDRA a explicitement demandé une « étude », Veit Stratmann a considéré que sa proposition artistique devait trouver son sens dans cette forme même de l’« étude ». Ainsi « Une Colline » constitue, à la fois, une véritable étude, existant seulement comme proposition, mais étant potentiellement réalisable ; et un vrai dispositif plastique – une structure indépendante et aboutie dans sa forme définitive. Cette contradiction fondamentale est la seule façon de permettre la clarté, la précision et aussi le doute, qualités que Veit Stratmann a considéré nécessaire de mettre en oeuvre pour répondre à la proposition de l’ANDRA. Cette contradiction permet de maintenir le projet actif et productif.

 

LA COLLINE consiste en trois parties. La première – et en même temps la partie fondatrice – est constituée par l’ensemble des questions que la proposition de l’ANDRA a soulevée pour Veit Stratmann. Découlant de ces questions, la deuxième partie de LA COLLINE est constituée par la description textuelle de la proposition « plastique ». En troisième et dernière partie, vous trouverez une vidéo illustrant la démarche entreprise par l’artiste.

 

For the english version, scroll down.

 

Les Questions

1. Une mémoire stable peut-elle exister ? N’est-elle pas toujours soumise à l’interprétation de la société qui la porte ? Une mémoire présumée inaltérable n’est-elle pas morte et ne sera-t-elle pas forcément éjectée du flux des mémoires vivantes ?

2. Vouloir « créer de la mémoire », n’est-ce pas sous-entendre que l’on considère la « mémoire » comme un objet fixe, stable et pérenne – comme un colis à déposer dans le futur – et non pas comme une matière vivante qui prend forme selon les nécessités du moment pendant lequel elle est convoquée ?

3. Un tel colis, ne constitue-t-il pas un abandon de responsabilité de la part de l’envoyeur envers le contenu du colis ?

4. Comment concevoir un projet issu profondément de la pensée industrielle, – en maintenant dans ses structures, ses matériaux, ses idéologies et ses rites une attitude industrielle -, et de la modernité, mais qui doit être réalisé dans la période post-industrielle et après la fin de la modernité ?

5. Comment concevoir l’aspect contradictoire du projet qui doit être producteur par son anachronisme et sa déconnexion du temps ? Comment envisager un projet, qui, en lui-même, génère un concept contradictoire – une sorte d’archéo-construction ?

6. Comment envisager le décalage progressif entre l’idéologie fondatrice du site nucléaire et les nécessités et doctrines changeantes qui vont constituer son environnement dans le futur, mais qui ne doivent pas l’atteindre ?

7. Est ce que le projet nucléaire – qui a besoin de la plus grande stabilité possible – est compatible avec le projet politique ou de la démocratie, les deux étant inscrits dans un changement permanent?

8. Imaginer la mémoire comme un objet « stable, pérenne, inaltérable » n’est-il pas corollaire d’une façon d’envisager le temps comme un territoire « matériel » dans lequel on peut découper des parcelles et dont on peut interdire l’accès ?

9. Sur quelle base peut-on tailler dans le temps et prendre possession de ce qu’on a découpé?

10. Sur quelle base peut-on interdire aux générations futures l’accès à une parcelle du temps future ?

11. Comment créer un lien entre un « hors temps/hors espace » et un « dans le temps / dans l’espace »? Entre la vie et la mort ?

12. Quelle position peut-elle être prise face à la mythification inévitable d’un tel territoire et à la tentation d’aller le voir quand même ?

 

Accès au questionnaire: cliquez ici

 

 

Description

1. Le projet est basé sur une unité de temps de 80 ans, correspondant à la durée approximative de l’exploitation du Centre de Stockage de l’Aube (et, accessoirement, à la durée approximative d’une vie humaine). C’est cette portion du temps qui est considéré à la fois l’objet et le véhicule de la mémoire.

2. Prendre en charge cette portion de temps en relation avec à un endroit précis sous-entend de la comprendre comme une matière active et de maintenir cette activité sur toute la durée de surveillance du site, voir plus. Une telle maintenance en activité demande l’invention d’un geste qui est répété dans un même endroit et dans des mêmes intervalles temporaires. Ce geste engendre un rythme et peut générer une qualité d’événement qui s’approche de la notion du rite. Ensuite et par ricochet, ce rite donne à son tour de l’importance au rythme temporaire et au lieu de son accomplissement.

3. Afin de rendre le « rite » lisible, il faut le lier à une notion de passage de main, dont le plus important possible serait un passage de main générationnel. Ainsi l’action devenue rite se déroulera tous les 30 ans, durée correspondant à la moyenne de la suite générationnelle admis aujourd’hui. Ces 30 ans correspondent techniquement à 3/8 du temps d’exploitation du Centre de Stockage de l’Aube.

C’est cette portion de trois huitièmes qui sera le lieu de la rencontre du projet ingénieriste, scientifique et économique avec le projet artistique.

4. Le projet est basé sur le postulat, qu’une perte inévitable de mémoire du site dans le temps peut être équilibré par une augmentation de son volume. Cette augmentation doit être structuré de telle façon à ce qu’elle ponctue toute la durée de surveillance du site.

Au bout de 80 ans approximatifs d’exploitation, vers 2071, les trente hectares d’espace de stockage du Centre Aube seront recouverts d’une couverture composée de plusieurs couches d’étanchéité et d’un couche extérieure plantée. La suite de collines ainsi naissantes atteindra une hauteur de 12 mètres. Cette suite de collines sera, tous les 30 ans, à la date correspondant à l’achèvement de la première couverture, rehaussé et élargie de chaque coté de 4,5 m, correspondant à 3/8 de la hauteur initiale de la colline et ceci pendant 300 ans. A la fin du processus, la couverture atteint ainsi une hauteur totale de 57 m.

5. L’endroit dont provient la matière nécessaire pour le rehaussement de la suite des collines sera situé dans la partie forestière composée des deux lieux dits Le Petit Essard et Le Pli, adjacentes au Centre Aube. Ceci afin de rendre visible l’acte de chercher la terre et ainsi l’inclure dans le rite naissant et aussi pour maintenir une instabilité visuelle générée par la proximité d’un trop plein avec un trop vide et le basculement permanent du regard entre les deux.

 

Pendant les intervalles de trente ans, aucune intervention n’est effectuée sur la cuvette de laquelle provient la terre. Après le dernier rehaussement de la colline, la cuvette est abandonnée.

 

Volumes

Volume initial : 30000m2 x 12m = 36000 m2 :4 = 9000 x 3 = 270000 m3

Surface initiale : 30m x 1000 = 30000 m2

 

Première augmentation vers 2101

39 m  x  1009 m = 39351 m2 x 16,5 m = 649291,5 m3 : 4 = 162322,88 m3 x 3 =
486968,64 m3 – 270000 m3 = 216 968,64 m3 à apporter
Cuvette à creuser : 10m x 1000m x 21,6968m

 

Deuxième augmentation vers 2131

>48 m  x  1018 m = 48864 m2 x 21 m = 1026144 m3 :4 = 256536 m3 x 3 =
769608 m3 – 486968,64 m3 = 282 639,36 m3 à apporter
Cuvette à agrandir à 10m x 1000m x 49,961m

 

Troisième augmentation vers 2161

57 m  x  1027 m = 58539 m2 x 25,5 m = 1492744,5 m3 :4 = 373186,13 m3 x 3 =
1119558,38 m3 – 769608 m3 = 349 950,38 m3 à apporter
Longueur de la clôture : 2168 m
Cuvette à agrandir à 10m x 1000m x 84,955838m

 

Quatrième augmentation vers 2191

66 m  x  1036 m = 68376 m2 x 30 m = 2051280 m3 : 4 = 512820 m3 x 3 =
1538460 m3 – 1119558,38 m3= 418 901,62 m3 à apporter
Cuvette à agrandir à 10 x 1000 x 126,8460m

 

Cinquième augmentation vers 2221

75 m  x  1045 m = 78375 m2 x 34,5 m = 2703937,5 m3 : 4 = 675984,38 m3 x 3 =
2027935,13 m3 – 1538460 m3= 489 475,13 m3 à apporter
Cuvette à agrandir à 10m x 1000m x 175,793513m

 

Sixième augmentation vers 2251

84 m  x  1054 m = 88536 m2 x 39 m = 3452904 m3 : 4 = 863226 m3 x 3 =
2589678 m3 – 2027935,13 m3 =  561 742,87 m3 à apporter
Cuvette à agrandir à 10m x 1000m x 231,9678m

 

Septième augmentation vers 2281

93 m  x  1064 m = 98952 m2 x 43,5 m = 4304412 m3 : 4 = 1076103 m3 x 3 =
3228309 m3 – 2589678 m3 = 638 631 m3 à apporter
Cuvette à agrandir à 1àm x 1000 x 295,8309m

 

Huitième augmentation vers 2311

102 m x 1073 m = 109446 m2 x 48 m = 5253408 m3 : 4 = 1313352 m3 x 3 =
3940056 m3 – 3228309 m3 = 711 747 m3 à apporter
Cuvette à agrandir à 10m x 1000m x 367,0056m

 

Neuvième augmentation vers 2341

111 m x  1082 m = 120102 m2 x 52,5 m = 6305355 m3 : 4 = 1576338 m3 x 3 =
4729016 m3 – 3940056 m3 = 788 960,25 m3 à apporter
Cuvette à agrandir à 10m x 1000m x 445,901625m

 

Dixième augmentation vers 2371

120 m x 1091 m = 130920 m2 x 57 m  = 7462440 m3 : 4 = 1865610 m3 x 3 =
5596830 m3 – 4729016 m3 = 867 814 m3 à apporter
Cuvette à agrandir à sa taille définitive de 10m x 1000m x 532,683025m

Apport total de matière 5 326 830, 25 m3

 

Regarder le panorama descriptif

 

_______________________________________________________________

A HILL

 

During the summer of 2011, Veit Stratmann was contacted by the National Agency for Management of Radioactive Waste (ANDRA) and asked to participate in a study initiated by a working group within the Agency. This working group aimed to study ways of maintaining the memory of nuclear waste storage sites and transmitting information about the content of such sites over long periods of time. The study was entitled « Art at the Service of Future Generations » (Art: Serving Future Generations?).

Veit Stratmann accepted the proposal but imposed three conditions for his participation:

1. That the study would accept the postulate that the reasoning of the nuclear industry is incoherent;

2. That the study would accept the concept that no work of art should be considered as a solution to an extra-artistic problem because any such use of art would denature the work and neutralize it’s artistic and ethical validity;

3. That the study would allow the art to be « of service to » but not « at the service of ».

 

Because ANDRA specifically asked for a study, Veit Stratmann considered that his artistic  proposal should make sense within the context of the study itself. Thus « A HILL »  constitutes both an actual study (which took the form of a proposal but could potentially be realised) and a genuine artistic gesture (independent in structure and form). This fundamental contradiction is the only way of reinforcing the notions of clarity, precision and doubt – qualities which were essential to Veit Stratmann in his reply to the ANDRA study. This contradiction allowed the project to be active and productive.

THE HILL consists of three parts. The first part, which serves as the foundation of the others, is made up of the questions raised by Veit Stratmann in the context of the ANDRA proposal. The second part is constituted by the textual description of the « artistic » proposal made by Veit Stratmann. The third part, accessible by the following link, is a video illustrating the artist’s proposal.

 

 

THE QUESTIONS 

1. A “stable” memory is like two ends of a tunnel: the starting point is “now” and the end is a predefined moment in the future. What is missing is the tunnel between these two end points. How can we make borings in segments of time?

2. Does an attempt to “create memory” not imply that memory is a fixed object, stable and unchanging – a packet to deposit in the future – rather than a volatile, organic material that takes form according to the needs of the moment in which it is evoked?

How does one place this “packet” in the future?

Doesn’t this projection of such a “packet” constitute an abandonment of the sender’s responsibility in relation to its content?

3. If memory is not a fixed, stable and unchanging object but rather living matter, how can one prefabricate it?

4. As a corollary to conceiving memory as a stable, fixed and unchanging object, can time be thought of as “material”, which can be cut up into segments and which one can keep off limits?

How can a segment of time be removed without harming, altering or destroying it? Can such a time-segment avoid becoming a mere material to be used and misused? On what basis can future generations be kept from accessing a segment of the temporal future? And if we accept such an act as legitimate, how can the remaining time avoid narrowing or diminishing?

5. How can a geographic site – which can only be stabilized if it becomes an extra-temporal and extra-spatial site – remain in the temporal and spatial here-and-now?

How can the “out of space and time” be linked to the “in space and time”, life linked to death?

How can prefabricated memory – which is by nature “extra-temporal” -navigate in time? How can one imagine the survival of that which is deceased?

How can the mystification of such a site be avoided?

6. How can an individual’s artistic project be positioned in relation to a collective project? Is there a risk that any attempt to integrate these two projects will either invalidate the individual project or the collective project, or that the two projects with neutralize each other?

How can a project be construed from intensely industrial reasoning (which maintains a highly industrial attitude in its structures, materials, ideologies, rites and rituals) in this post-industrial era?

How can a modern project be pursued in the post-modern era?

How can the contradictory aspect of this project be conceived – a sort of archeo-construction? How can a project be productive in and of its anachronism and temporal disconnection?

And what about the progressive disconnection between the founding ideology of the site and the changing necessities and doctrines which must surround it without affecting it? Is the nuclear program actually compatible with democracy?

What difference, if any, is there between creating memory in the form of a self-contained volume of meaning, independent of its environment or context and giving form to individual or generational contents so that they make their mark (or are accepted as elements) in the collective memory?

7. Is an inalterable memory not dead? And won’t it be subjected to ejected from the flow of living memories? How can death be materialized in the living world?

 

DESCRIPTION 

 

1. The project is based on a temporal unit of 80 years, which corresponds to the approximate exploitation activity of the stockage center for short life spand nuclear waste (and accessorily the approximate duration of a human life). The Center is located in Soulain-Dhuys in France’s region, l’Aube.. This time-segment is both considered the object and the carrier of memory.

2. Taking charge of this portion of time in relation to a specific site implies treating it as active matter as well as maintaining this activity throughout the duration of the site surveillance, perhaps even longer. Such activation makes it necessary to invent a gesture that is repeated at the same place and at identical temporal intervals. This gesture becomes rhythmic and productive of an event-like quality similar to the notions of ritual. The echo-effect of this repetition in turn lends importance to the temporal rhythm and the site of its undertaking.

3. In order to render this “rite” more comprehensible, it needs to be linked to the notion of transmission – the most important rite of transmission being passing the rite on to a future generation. Thus the ritualized action takes place every 30 years, which corresponds to the average period currently allotted to the notion of a generation. Technically, 30 years corresponds to 3/8 of the duration of the Centre Aube’s exploitation activity.

This ratio of 3/8 becomes the focal meeting point of the engineering, scientific and economic elements of the site with the artistic project.

4. The project is based on the postulate that the inevitable loss of memory regarding the site over a given time can be compensated by an augmentation of its volume. This enlargement has to be specifically structured so as to punctuate the entire duration of the site surveillance period.

At the term of approximately 80 years, in 2071, the thirty hectares of the storage area of he Centre Aube are to be buried under several sealed layers with an exterior layer that will be covered with vegetation. The topographical configuration of the site will thus give rise to a series of 12- meter high hills. Every 30 years, this chain of hills will be elevated and enlarged by 4.5 meters of soil, corresponding to 3/8 of the initial hill- height. These 30-year interval elevation interventions will take place over a period of 300 years. At the end of the process, the layers will have reached the total height of 57 meters.

5. The topsoil used to increase the volume of the site will be taken from the forest area adjacent to the site, specifically from two wooded areas known as Petit Essard and Le Plie. This gesture renders the source and the act of removing the necessary construction material visible to all. Including this action in the nascent rite creates visual instability in the proximity of the exaggeratedly full and the exaggeratedly empty spaces, which permanently compete for one’s visual attention as the eye is drawn from one to the other. One wound another wound

During the 30 years intervals, no intervention takes place in the dug out area from which the topsoil is removed. After the last enlargement of the hill, the stripped earth area is abandoned.

 

Volumes 

Initial Volume: 30000m2 x 12m = 36000 m2 :4 = 9000 x 3 = 270000 m3 Initial surface area : 30m x 1000 = 30000 m2

 

First enlargement 2101 

39m x 1009m=39351m2x16,5m=649291,5m3:4=162322,88m3x3= 486968,64 m3 – 270000 m3 = 216 968,64 m3 to be added
Soil strip area: 1000m x 21,6968m x 10m

 

Second enlargement 2131 

48m x 1018m=48864m2x21m=1026144m3:4=256536m3x3= 769608 m3 – 486968,64 m3 = 282 639,36 m3 to be added
Soil strip area after enlargement: 1000m x 49,961m x 10m

 

Third enlargement 2161 

57m x 1027m=58539m2x25,5m=1492744,5m3:4=373186,13m3x3= 1119558,38 m3 – 769608 m3 = 349 950,38 m3 to be added
Soil strip area after enlargements: 1000m x 84,955838m x 10m

 

Fourth enlargement 2191 

66m x 1036m=68376m2x30m=2051280m3:4=512820m3x3= 1538460 m3 – 1119558,38 m3= 418 901,62 m3 to be added
Soil strip area after enlargements: 1000 x 126,8460m x 10m

 

Fifth enlargement 2221 

75m x 1045m=78375m2x34,5m=2703937,5m3:4=675984,38m3x3= 2027935,13 m3 – 1538460 m3= 489 475,13 m3 to be added
Soil strip area after enlargements: 10m x 1000m x 175,793513m

 

Sixth enlargement 2251 

84m x 1054m=88536m2x39m=3452904m3:4=863226m3x3= 2589678 m3 – 2027935,13 m3 = 561 742,87 m3 to be added
Soil strip area aftr enlargements: 1000m x 231,9678m x 10m

 

Seventh enlargement 2281 

93m x 1064m=98952m2x43,5m=4304412m3:4=1076103m3x3= 3228309 m3 – 2589678 m3 = 638 631 m3 added
Soil strip area 1000 x 295,8309m x 10m

 

Eighth enlargement 2311 

102 m x 1073 m = 109446 m2 x 48 m = 5253408 m3 : 4 = 1313352 m3 x 3 = 3940056 m3 – 3228309 m3 = 711 747 m3 added
Soil strip area 1000m x 367,0056m x 10m

 

Ninth enlargement 2341 

111mx 1082m=120102m2x52,5m=6305355m3:4=1576338m3x3= 4729016 m3 – 3940056 m3 = 788 960,25 m3 added
Soil strip area after enlargement: 1000m x 445,901625m x 10m

 

Tenth enlargement 2371 

120mx1091m=130920m2x57m =7462440m3:4=1865610m3x3= 5596830 m3 – 4729016 m3 = 867 814 m3 to be added
Soil strip area at its final size: 1000m x 532,683025m x 10m Total volume of added material: 5 326 830, 25 m3 

 

Watch the descriptive trailer

 


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